De plus, la "Génération Internet" est d'autant plus influençable de par les réseaux sociaux

Depuis les années 2000, les moyens d'information et de communication des jeunes ont considérablement évolué ; en effet, nos parents faisaient leurs devoirs de classe dans les livres, aujourd'hui, notre premier réflexe est de chercher sur internet.

Internet, un formidable outil social et pédagogique. Le web date de 1991, le WorldWide Web, mais n'oublions pas que celui-ci est le  successeur du cbbs, puis du fameux minitel, qui sont considérés différents de ce que nous connaissons actuellement car ils utilisaient la ligne téléphonique , mais qui a transmis au WorldWide Web son but premier : le rapprochement social.

 A partir du WorldWide Web , le premier blog a été créé en 1994, puis le premier  réseau social, Six Degrees, s'appuyant sur la théorie des 6 degrés de séparation : selon eux,  tout le monde serait relié par 6 relations.

Enfin, en 1998, Google est créé. Grâce à ce moteur de recherche, tout devient plus facile et plus accessible, ce qui amène donc à la création d'un autre réseau social, Friendster en 2002, ancêtre de Myspace et Facebook, qui fut victime de son succès ; en effet, suite à de nombreux plantages, les utilisateurs finirent par le délaisser. Mais peu importe, le réseau social moderne était né.

Actuellement, éviter internet est presque impossible ; en effet, internet compte 3,025 milliards d’internautes, soit 42% de la population mondiale, dont 23 % en Europe. Mais éviter les réseaux sociaux est tout aussi compliqué : 68% des internautes sont inscrits sur des réseaux sociaux, et 77 % y vont quotidiennement. Les réseaux concernés peuvent être Facebook : 900 millions de personnes inscrites dans le monde, il est le second site le plus visité au niveau mondial. Mais aussi Youtube, 3ème du top 5, avec 2 milliards de vues par jour, 10 % du trafic du net.   

 De ce fait, le web et les réseaux sociaux influençent les jeunes car ils vivent avec ceux-ci, ils y passent la plus part de leur temps et ne jurent que par eux. En effet, les images d'humains ayant une vie "parfaite" au milieu d'un espace "paradisiaque" normalement mis en scène dans les magazines, sont omniprésentes sur ces réseaux sociaux. Les jeunes filles sont les plus affectées par ces images. De plus, depuis sa création, le web n'était disponible que depuis les ordinateurs, mais avec l'évolution des technologies, à l'heure d'aujourd'hui, les internautes surfant à partir de tablettes ou de smartphones sont plus nombreux que ceux qui se connectent via un pc de bureau.

Ces images idéales vont pousser les jeunes (majoritairement les filles) à essayer d'obtenir cette vie et ce corps "parfaits" qui sont partout sur le web. Pratiques dangereuses, qui mènent parfois au burn-out ou à l'anorexie. Nous les avions déjà remarquées, mais dans une moindre mesure avec l'influence des magazines, mais grâce au web, elles ont pu former leur communauté, afin d'aller encore plus loin.

Cette quête de l'idéal et cette obsession de l'apparence se traduisent également dans la mode des "selfies" (photos prises à partir de la caméra frontale d'un smartphone) qui fleurissent de plus en plus sur les réseaux sociaux. Chacun va essayer de poster la photo la plus avantageuse de lui, allant jusqu'à en poster une dizaine par jour, afin de recevoir des "j'aime" de la part des autres utilisateurs sur son profil. Cela leur permet de se sentir "puissants", valorisés, et peut-être de prendre confiance en eux. Un court-métrage de Matthew Frost nommé "Aspirational" et visant à critiquer cette tendance et dans laquelle apparaît la célèbre actrice Kirsten Dunst (Spiderman, Melancholia, Eternal Sunshine of the Spotless Mind,...) circule sur le web depuis quelques temps. On y voit une Kirsten Dunst dépitée se faire accoster par deux adolescentes en voiture qui descendent immédiatement prendre une selfie avec elle pour la poster sur leurs réseaux sociaux sans même lui adresser la parole.

 Le fait de pouvoir profiter d'internet partout où l'on se trouve va entraîner une addiction, une dépendance à celui-ci, aux réseaux sociaux, aux jeux ou même aux sites d'achats en ligne.

Pour le moment, ce genre d'addiction est soigné mais pas encore reconnu partout comme un réel trouble psychologique. Mais en Asie, continent le plus touché par ces dérives, plusieurs pays ont décidé de le reconnaître, comme la Taïwan, la Corée du Sud et la Chine. En effet, 87% des Singapouriens sont ainsi munis d'un téléphone multifonctions, contre 65% aux États-Unis. Ils passent en moyenne 38 minutes par session sur Facebook, soit presque deux fois plus que les Américains, selon la société Experian. Pour Adrien Wang, psychiatre au centre médical de Gleneagles, l'addiction à l'internet devrait être classée dans les troubles mentaux.  "Les patients viennent pour des troubles liés au stress et à l'anxiété, mais je me rends compte que leur mécanisme de survie est de se connecter en ligne et d'aller naviguer sur les réseaux sociaux", explique-t-il.

 Mais en plus des dommages psychologiques, les scientifiques ont aussi découvert un nouveau problème physique lié à l'utilisation excessive de ces appareils, de plus en plus de gens sont atteints de "text-neck" et d'"iNeck", qui désignent par exemple des douleurs à la nuque dues à une mauvaise position lors de l'utilisation de terminaux mobiles.

Afin d'enrayer cette épidémie, plusieurs pays d'Asie ont déjà ouvert des centres de traitement pour les jeunes "addicts" à l'internet, notamment en Corée du Sud, en Chine et à Taïwan. En 2013, une étude indiquait que 7% des 50 millions de Sud-Coréens présentaient "un risque élevé" d'addiction à l'internet. Le pourcentage grimpait à près de 20% chez les adolescents. La Chine compte environ 300 centres de traitement alors qu'une étude estimait à 24 millions le nombre de jeunes Chinois accros à l'internet, selon un reportage de la télévision publique CCTV. Nous pourrions penser que ces centres sont de bonnes choses, mais la plupart de ceux-ci sont sur une base militaire, et infligent des sévices corporels, plusieurs décès sont à déplorer dans ces camps.  

Comments

[Richard]

Les réseaux sociaux comportent aussi des avantages. Personnellement, j’ai découvert le site de crédit en ligne https://www.sofinco.fr/ grâce aux postes diffusés par cette société sur Twitter. J’ai pu prendre un crédit consommation via internet pour agrémenter mes besoins de trésorerie suite à cette découverte.