Etude de l'influence de la société de consommation sur la jeunesse issue de la classe ouvrière

Nous allons à présent démontrer que les jeunes issus de milieux ouvriers sont moins sensibles à l'influence de la société de consommation. Pour ceci, nous allons étudier l'exemple de Courpière, petite ville située en Auvergne dans le Puy-de-Dôme et accueillant 4 610 habitants.

La majorité des habitants de Courpière sont des ouvriers, or, moins le salaire d'un ménage est élevé, moins il peut accorder un budget élevé à ses loisirs, ses vêtements ou encore à des gadgets technologiques tels qu'un smartphone ou une tablette. Certes, comme nous l'avons vu précédemment, posséder ce genre d'objets peut-être un marqueur d'appartenance à un groupe. Cependant, la majorité des adolescents vivant à Courpière ne pouvant accorder qu'un faible budget pour ce genre de biens, ils auront des "codes" différents basés sur des éléments moins coûteux, ils seront donc dans une moindre mesure influencés par la société de consommation par rapport aux jeunes provenant des classes sociales supérieures puisqu'ils seront confrontés à des effets de groupe moins oppressants, ce qui les rendra peut-être plus rapidement autonomes et leur permettra sûrement d'affirmer plus facilement leur propre personnalité.

Nous pouvons à nouveau prendre l'exemple de l'alcool : en moyenne les jeunes issus de la classe ouvrière consomment moins souvent d'alcool que ceux issus des classes supérieures puisqu'ils ne peuvent pas y accorder un budget aussi conséquent. A l'âge des expérimentations, une consommation plus raisonnée ne peut que leur éviter de nombreux problèmes liés à l'alcoolémie puisque les chiffres liés à la consommation d'alcool des adolescents sont très significatifs : selon une étude de l'INPES, 97% des adolescents de 17 ans affirment avoir déjà bu de l'alcool et 79% d'entre eux en consomment au moins une fois par mois. Enfin, 12% d'entre eux admettent en consommer régulièrement (au moins dix fois par mois).

Comments

[Richard]

Bien entendu, les jeunes issus de la classe « moyenne » doivent bosser un peu plus dur pour accéder aux meilleures choses de la vie. Cela leur permet de s’informer convenablement avant d’acheter n’importe quoi. C’est pour cela que l’influence de la société de consommation est moins lourde sur eux.